dimanche 27 juillet 2014

CLASSIFICATION EN PROTHESE




CLASSIFICATION EN PROTHESE PARTIELLE AMOVIBLE


I - INTRODUCTION :
• Etant donné la complexité des cas cliniques que peut présenter une arcade partiellement édentée, le besoin s’est toujours fait sentir d’avoir une classification pour plusieurs raisons.
• Il existe une multitude de classifications, cette classification en prothèse permet de fixer les principes de bases, concernant le dessin de la restauration prothétique pour un même type d’edentement.
• Les solutions prothétiques satisfaisantes peuvent être différentes, car elles dépendent des réalités buccales que seul un examen clinique rigoureux peut mettre en lumière.

II - LES DIFFÉRENTES CLASSIFICATIONS :
HISTORIQUE :
En 1942, Cumer démontre mathématiquement que les combinaisons possibles sur une seule arcade s’élève à 66536. En les groupant, il a pu recommander 4 classes fondamentales comprenant 72 variantes.
En 1943, Wild propose de travailler sur 3 classes d’edentements :
Cl I : présentant un ou plusieurs segments édentés encastrés.
Cl II : présentant un edentement postérieur.
Cl III : est une combinaison des 2 premières classes.
On peut citer des classifications données par Swenson et Kennedy.
Enfin la classification la plus utilisée reste surtout celle de KENNEDY-APPLE GATE.

III - ETUDE DE LA CLASSIFICATION DE KENNEDY APPLE GATE :
Elle est la plus rationnelle du point de vue thérapeutique et la plus didactique pour le lecteur.
Elle comprend 6 classes :
Classe I K.A : 
• Elle regroupe les cas d’edentements postérieurs des 2 côtés de l’arcade.
• C’est l’edentement distal bilatéral.
Classe II K.A :
• Elle regroupe les cas d’edentements postérieurs d’un seul côté.
• C’est l’edentement distal unilatéral.
Classe III K.A :
• Elle comprend les cas d’edentements intercalés des 2 côtés de l’arcade sans perte des canines.
• C’est l’edentement encastré bilatéral sans perte des canines.
Classe IV K.A :
• Elle se présente par un edentement intercalé antérieur.
Classe V K.A :
• Elle représente les cas d’edentements intercalés bilatéraux dans lesquels la canine a été perdue au moins d’un côté.
Classe VI K.A :
• Elle comprend les cas d’edentements intercalés unilatéraux.

IV – MODIFICATION DE LA CLASSIFICATION KENNEDY :
• Il est bien clair que toutes les possibilités d’edentements ne sont pas comprises dans les classes fondamentales, pour mieux différencier les problèmes Kennedy a eu recourt à des classes complémentaires (ou subdivisions).
• Pour Kennedy, dans la classe de base on peut avoir d’autres édentations, le numéro de la modification est déterminée par le nombre de segments édentés venant s’ajouter à la classification de base.
Classe I K.A mod. 1 : Edentement bilatéral postérieur compliqué d’un segment édenté antérieur.
Classe I K.A mod. 2 : Edentement bilatéral postérieur compliqué de 2 segments édentés antérieurs.
Classe I K.A mod. 3 : Edentement bilatéral postérieur compliqué de 3 segments édentés antérieurs.
Classe II K.A mod. 1 : Edentement unilatéral postérieur compliqué d’un segment édenté dans le reste de l’arcade.
Classe II K.A mod. 2 : Edentement unilatéral postérieur compliqué par 2 segments édentés dans le reste de l’arcade.
Classe IV et VI : Ne présentent pas de modifications

V- THERAPEUTIQUE POUR LES DIFFERENTES CLASSIFICATIONS :
Classe I et II : Traitement avec une PPA qui repose sur un support mixte (dentaire et osseux).
Classe III, IV et VI : Il faudrait choisir entre prothèse fixée et prothèse amovible.
Classe V : Sera traitée soit par une prothèse adjointe à support mixte, soit par une prothèse à support dentaire suivant le genre de construction choisi.
Classe I mod. 1 : On a toujours intérêt à traiter la modification par une prothèse fixée pour pouvoir restaurer ensuite l’arcade par une prothèse amovible.
Classe II mod. 2 : On a intérêt à exploiter la modification pour une meilleure construction prothétique.

VI - CONCLUSION :
Une classification efficace doit non seulement permettre de définir la localisation des dents manquantes mais en plus permettre grâce à un groupement rationnel une juste application des principes de base de la thérapeutique prothétique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire